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C’est cette observation du lent passage du temps sur les matières et formes enveloppées de ce ciel si immense, qui l’a amenée à créer un rapport mental avec les éléments, particulièrement dans la façon dont on peut appréhender ce qui est inconnu, lointain, ou inaccessible.
En détournant de leur fonction des objets de mesures ou en créant des images fictives mais proches de la réalité, Elle essaie de rendre sensible ce qui est incommensurable, ce qui n’existe pas, n’existera plus ou qui est peu probable. Elle s’intéresse à l’écart qui existe entre le cosmos (l’Univers et ses lois), ce qu’il est où pourrait être, en soi, et ce que l’on peut en observer, en savoir et en espérer.
L’an passé, elle a réalisé au cours de son cursus un séjour à l’Observatoire de Nice, pendant lequel elle a pu élargir sa perception et ses connaissances du Cosmos, travailler avec des astrophysiciens sur la construction de certaines de ses pièces et mieux questionner ainsi les différentes manières avec lesquelles nous pouvons décrypter la voûte céleste.
Pour cette exposition, elle a souhaité installer dans l’espace du Grand Méridien différentes pièces qui questionnent tour à tour la mesure, le miracle, l’hypothèse... comme autant d’approches possibles pour appréhender un même ciel.
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