Une étude internationale, dirigée par Yun Zhang (Université Côte d’Azur, Observatoire de la Côte d’Azur, CNRS, Laboratoire Lagrange), incluant l’Investigateur principal de la mission Hera de l’ESA, Patrick Michel, directeur de recherche CNRS, UMR Lagrange (UCA-OCA-CNRS), ainsi que Brian May, guitariste du groupe de Rock Queen et astrophysicien, montre comment les mêmes forces qui sont responsables des peluches de poussière sous nos lits pourraient aussi être responsables de la stabilité structurelle de l’astéroïde Didymos, cible des missions spatiales Hera et DART.
Deux réseaux d’astronomie se regroupent pour former le plus grand réseau collaboratif d’astronomie au sol en Europe : l’ORP. Il facilitera l’accès des scientifiques à un large éventail d’instruments, favorisera la formation des jeunes astronomes et permettra à terme de nouvelles découvertes. Le CNRS assurera la responsabilité de l’ORP qui est soutenu par une subvention de 15 millions d'euros du programme H2020.
Les filaments de gaz dans lesquels naissent les galaxies sont prédits depuis longtemps par les modèles cosmologiques mais nous n’avions pas encore de véritables images de ces objets. Pour la première fois, plusieurs filaments de cette « toile cosmique » ont été observés directement, grâce à l’instrument MUSE du Very Large Telescope de l’ESO, au Chili. Ces observations de l’Univers jeune, 1 à 2 milliards d’années après le Big Bang, suggèrent l’existence de très nombreuses galaxies naines, jusqu’alors insoupçonnées. Issue d’une collaboration internationale dirigée par le Centre de recherche astrophysique de Lyon (CNRS/Université Lyon 1/ENS de Lyon) et associant le laboratoire Lagrange (CNRS/Université Côte d’Azur/Observatoire de la Côte d’Azur), cette étude est parue dans la revue Astronomy & Astrophysics le 18 mars 2021.
Lorsque l’on pense à une tornade, on imagine souvent un long filament qui se déplace dans l’espace, entraînant tout ce qui se trouve à son passage. Ces tornades ou tourbillons, appelés vortex par les physiciens, sont omniprésents dans les écoulements turbulents, tels que l’on observe dans l’atmosphère, les océans ou dans une simple tasse de café remuée par une cuillère. En effet, si l’on regarde un fluide turbulent aux petites échelles, on verra des forêts de tourbillons orientés dans toutes les directions possibles.
Le consortium SPHERE célèbre sa 100e publication scientifique, dont l’étude démographique des exoplanètes situées au-delà de l’orbite de Saturne.
La façon dont la Terre et les autres planètes se forment, est encore mal comprise. En observant les jeunes étoiles lointaines, nous pouvons observer la formation des planètes en cours. Les étoiles naissantes sont entourées d'un disque de matière en rotation composée de gaz et de minuscules grains de poussière, un disque protoplanétaire. Ces grains de poussière, de part leur collision, parviennent à se coller les uns aux autres, initiant par ce processus la formation des planètes...
Parue le 8 janvier 2021, une nouvelle étude de la fameuse binaire à éclipse beta Lyrae A a fait l'objet d'une mise en lumière par A&A. Cette étude nous aide à mieux comprendre l’évolution des systèmes binaires. Les chercheurs qui ont mené ces travaux, dont fait partie Denis Mourard, astronome à l’UMR Lagrange (CNRS-UCA-OCA) ont utilisé un très large ensemble de données d'observation : courbes de lumière, données interférométriques optiques, spectroscopie à haute résolution et tout particulièrement pour ce deuxième article les données différentielles spectrales de l’instrument CHARA/VEGA (voir illustration)… Ils ont conçu et optimisé un modèle physique complexe avec 38 paramètres libres.
Durant la semaine du 19 décembre 2020, l'instrument CHARA/VEGA a vécu ses dernières nuits d'observation animées par Norm, Olli, Fred et Denis.
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