Le cycle sismique est classiquement présenté comme une alternance entre une phase inter-sismique, au cours de laquelle les contraintes tectoniques sur les failles augmentent, suivie d’une brève phase co-sismique, dans laquelle un séisme important relâche ces contraintes accumulées.
Ces dernières années, des études paléosismologiques ont au contraire mis en évidence sur plusieurs failles, de très longues phases inter-sismiques dont le relâchement conduit à l’occurrence d’événements sismiques multiples, ce qui a fait émerger la notion de « supercycle ».
L’Ifremer, le CNRS, l’Université de Nice Sophia Antipolis (UNS), l’Observatoire de la Côte d¹Azur (OCA) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) viennent de mettre en service un observatoire sous-marin au large de Nice.
Cet observatoire vient à point nommé renforcer l’infrastructure de recherche EMSO-France, contribution nationale au tout nouveau ERIC EMSO, établi à Rome le 29 septembre dernier (ERIC : European Research Infrastructure Consortium).
Les méga-séismes (de magnitude supérieure à 8,5) se produisent très majoritairement sur les failles de subduction, là où une plaque tectonique passe sous une autre plaque.
Mais ils ne semblent pas se produire avec la même probabilité tout le long de ces zones.
Une étude géomorphologique des gorges de la Tinée et de la Vésubie, menée par une équipe de chercheurs du laboratoire Géoazur (Géoazur : CNRS / IRD / OCA / Université Nice Sophia Antipolis), du Centre Européen de Recherche et d’Enseignement de Géosciences de l’Environnement (CEREGE : CNRS / Collège de France / IRD / Université Aix Marseille) et de l’Institut Français du Pétrole - Energies Nouvelles de Paris (IFPEN) a été publiée.
Elle a permis d’apporter une réponse à la question scientifique de la formation des gorges étroites incisées dans les vallées de montagnes.
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